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Une définition... de la psychanalyse
Psychanalyse
Une définition encyclopédique
Psychanalyse:
" 1. Nom donné par Freud à une technique d'investigation psychologique destinée à rendre compte de l'inconscient et de ses effets, fondée sur la libre association des idées du sujet.
2. Pratique thérapeutique fondée sur cette investigation.
3. Théorie ou ensemble de théories rendant compte du fonctionnement normal ou pathologique de la vie psychique et reposant sur l'interprétation des données de la cure psychanalytique.
4. Utilisation faite de la théorie psychanalytique pour étudier un thème, une question, pour expliquer ou interpréter un texte, une oeuvre, etc."
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2000
Et, un peu plus approfondie, selon la même source, cette définition qui laisse entrevoir à la fois la marque de l'évolution inhérente au vivant à travers le temps et la complexité de tout problème du vivant:
"La définition de cette discipline, fondée à partir de 1885 par le médecin viennois Sigmund Freud, implique la distinction que l'on peut faire avec lui de trois niveaux: la psychanalyse est d'abord une méthode d'investigation qui consiste essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles, des actions, des productions imaginaires (tels les rêves, les fantasmes, les délires) d'un sujet. Cette méthode se fonde principalement sur les libres associations du sujet, qui sont le garant de la validité de l'interprétation.
C'est ensuite une méthode psychothérapique fondée sur cette investigation, et rendue spécifique par l'interprétation contrôlée de la résistance, du transfert et du désir. En ce sens, le mot «psychanalyse» est synonyme de «cure psychanalytique».
C'est enfin un ensemble de thèmes psychologiques et psychopathologiques où sont systématisés les données apportées par la méthode psychanalytique d'investigation et de traitement.
Freud a donné plusieurs définitions de la psychanalyse, dont une est particulièrement explicite:
«Psychanalyse est le nom:
d'un procédé pour l'investigation des processus mentaux à peu près inaccessibles autrement;
d'une méthode fondée sur cette investigation par le traitement de désordres névrotiques;
d'une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui s'accroissent ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline scientifique.» (article paru dans l'Encyclopédie en 1922).
La signification du terme
En ce qui concerne le choix du mot psychanalyse, laissons la parole à celui qui en fut l'inventeur:
«Nous avons nommé psychanalyse le travail par lequel nous amenons à la conscience du malade le psychique refoulé en lui. Pourquoi «analyse», qui signifie fractionnement, décomposition, et suggère une analogie avec le travail qu'effectue le chimiste sur les substances qu'il trouve dans la nature et qu'il apporte dans son laboratoire? Parce qu'une telle analogie est, sur un point important, effectivement fondée. Les symptômes et les manifestations pathologiques du patient sont, comme toutes ses activités psychiques, d'une nature hautement composée; les éléments de cette composition sont, en dernier ressort, des motifs, des motions pulsionnelles. Mais le malade ne sait rien ou trop peu de ces motifs élémentaires. Nous lui apprenons donc à comprendre la composition de ces formations psychiques hautement compliquées, nous ramenons les symptômes aux motions pulsionnelles qui les motivent, nous désignons au malade dans ses symptômes des motifs pulsionnels jusqu'alors ignorés, comme le chimiste sépare la substance fondamentale, l'élément chimique, du sel dans lequel, en composition avec d'autres éléments, il était devenu méconnaissable. De la même façon, nous montrons au malade, sur les manifestations psychiques tenues pour non pathologiques, qu'il n'était qu'imparfaitement conscient de leur motivation, que d'autres motifs pulsionnels, qui lui étaient restés inconnus, ont contribué à les produire.»
Dans son premier article les Psychonévroses de défense (1894), Freud n'emploie pas encore le mot de «psychanalyse», mais ceux d'«analyse», «analyse psychologique» ou encore «analyse hypnotique». C'est seulement plus tard qu'il a introduit ce terme (en allemand, Psychoanalyse), dans un article intitulé l'Hérédité et l'étiologie des névroses (1896). L'emploi du terme «psychanalyse» a, de fait, sanctionné l'abandon de la catharsis sous hypnose et de la suggestion, et le recours à la seule règle de la libre association des idées pour le patient.
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2000