Samedi 12 juin 14h 30

L’intrusion soudaine du corona virus dans notre quotidien et la crise dite sanitaire qui s’en est suivie ont eu une portée traumatisante imprévisible.

L’arrêt soudain de « la vie normale », le changement brutal de rythme et de modalités de vie, - à l’occasion en particulier du confinement en mars 2020 -, ont eu en eux-mêmes une portée traumatique qui n’a pu être prise en compte dans l’immédiat. À l’inquiétude suscitée par la maladie et la contagion, venaient s’ajouter des privations de liberté.

Par ailleurs, outre le confinement, les différentes mesures sanitaires et l’emploi du vocabulaire « guerrier» pour les soutenir ont pu réveiller, en même temps que la peur et l’insécurité, des traumatismes enfouis. Sur un plan personnel et transgénérationnel.

Cependant, cette période et les résurgences traumatiques qu’elle (re)suscite aussi éprouvante soit-elle, a pu être l’occasion de soins psychothérapeutiques en profondeur bénéfiques pour les personnes chez qui apparaissaient ou resurgissaient les traumatismes.

Elle a pu ainsi :

- mettre en lumière la réalité de la transmission des traumatismes d’une génération à l’autre lorsqu’ils n’ont pas été considéré en leur temps.

- s’avérer ce faisant révélatrice des bienfaits d’une certaine pratique psychothérapeutique d'inspiration psychanalytique.

Et enfin souligner le bienfait d’une approche thérapeutique préventive.

Dans le cadre de la Journée Psychosociale Interdisciplinaire de l'IAAP