Quand l'hyperémotivité entre en résonance avec l'entourage

« Que l’hyperémotivité soit évidente ou imperceptible, avouée ou dissimulée, explosive ou contenue à sa source, elle entre en résonance avec l’entourage.
Nos émotions influencent nos humeurs et retentissent sur ceux qui nous sont proches – ou nous approchent! Et réciproquement.
La surréaction, l’hyperréactivité d’une personne que l’on côtoie, même si elle n’est pas dirigée à notre endroit, nous atteint. D’inconscient à inconscient. De sensibilité à sensibilité. Par phénomène vibratoire.

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Il en va de même dans un open space: si une personne sort en claquant la porte ou gémit de rage, les autres sursautent ou se sentent plus ou moins attaquées par l’irruption d’une émotion qui bouscule leur univers mental. Qu’il s’agisse de colère, de peur ou de tristesse, leurs expressions sont vécues comme une agression, même indirectement. Elles vulnérabilisent ceux qu’elles atteignent et peuvent provoquer (ouvertement ou non) de l’agressivité en retour.

C’est ainsi que nombre de personnes se plaignent de la bipolarité de leur conjoint ou des appels au secours de leur mère... Elles n’en peuvent plus d’être soumises à leurs remous vertigineux, de se sentir entamées par ce qui, sans raison apparente, les assaille.

L’hyperémotivité est contagieuse, elle se transmet : chacun soumet l’autre à la sienne. Et réciproquement! Quand elle n’est pas dissimulée, cela semble évident et n’a pas vraiment besoin d’être prouvé.

« Le moindre petit stress familial, vous le répercutez sur les autres et vice versa », dit cette dirigeante d’entreprise qui a choisi l’harmonie et appris à désamorcer son hyperémotivité pour préserver ses enfants et ses collaborateurs.

Palpitations, angoisses, débordements, réactions excessives retentissent sur les proches souvent sollicités comme sauveurs. »