Revue PSYCHANALYSE

PSYCHANALYSE

28.02.05 lettre d'information n°1

Nous vous invitons à découvrir la revue PSYCHANALYSE.

Une revue entend intervenir dans le champ de la psychanalyse contemporaine pour faire avancer l’idée que la psychanalyse est capable de promouvoir (vraisemblablement la seule) un lien social qui se fonde sur l’identification de l’un au radical de sa singularité, moyennant quoi l’altérité de l’autre cesse d’être une menace. Elle se démarque ainsi tant du médical que du cosmétique.

 

PSYCHANALYSE a donc pour ambition première d’extraire le discours psychanalytique (théorie + pratique) du ghetto où il pourrait s'étioler. Affaiblie par son inertie, la psychanalyse n'en serait que plus démunie pour résister au ravalement psychothérapique.

Comment avancer dans cette voie d'une régénération sinon en acceptant de prendre le risque théorique de se démarquer des orthodoxies, qui, par exemple, cultivent la nostalgie du père et de la famille ?

Il s’agira donc d’interroger le discours psychanalytique sur trois plans:

- en tant que lien social historiquement inédit pour étudier si et en quoi il peut faire alternative au malaise dans la civilisation ;

- dans la « parenté » de la parole à laquelle il ouvre dans l’expérience qu’il commande avec les formes de parole qui font le tranchant de la poésie ;

- dans les incidences de l’instrumentalisation sociale des structures qu’il distingue : névrose, psychose, perversion. Il suffit d’évoquer le destin privilégié de la paranoïa dans le pouvoir politique.

À côté de la psychanalyse pure, abordée, sans céder sur une exigence de lisibilité, dans ses faces les plus abruptes, PSYCHANALYSE aura à cœur d’explorer ce qui dans la poésie, le cinéma, le théâtre, la littérature, etc. peut aller jusqu’à devancer l’expérience analytique. Tony Kushner dans le numéro 1.. Douglas Oliver dans le numéro 2. Volker Braun dans le numéro 3. Elle sollicitera aussi ceux des intellectuels contemporains dont la pensée s’est forgée, au moins partiellement, dans un questionnement de Freud et de Lacan comme S. Zizek dans le numéro 1.

Enfin, elle n’aura de cesse de transversaliser son intervention parmi les psychanalystes de toutes associations, ou hors d’elles, pour mettre à l’épreuve sa propre orientation.

PSYCHANALYSE paraîtra trois fois l’an. Pour vous abonner en ligne (paiement sécurisé) vous pouvez cliquer sur :

www.edition-eres.com

ou bien remplir le bulletin et le retourner à l'adresse indiquée :

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Le collectif de PSYCHANALYSE est composé de : Pierre Bruno, John Holland, Catherine Joye-Bruno, Michel Lapeyre, Dominique Lechevallier-Schroeder, Patricia Leon-Lopez, Isabelle Morin, Christine Ragoucy, Jean-Paul Rathier, Marie-Jean Sauret.

Pierre Bruno en est le directeur.

Sommaire du numéro 2 :

PSYCHANALYSE N°2, janvier 2005

- Isabelle Morin - Vivant et féminin dans le parcours phobique

- Jacques Marblé - Ça ne fait pas névrose

- Michel Plon, Érik Porge - L’association

- Marie-Jean Sauret - Les hommes aux loups

- Geneviève Morel - « Elle ne savait pas me voir ». Genèse d'un désir de mourir.

- Francesco Pereña - Pouvoir et fantasme sado-masochiste

- Marie Bonaparte - Deuil, nécrophilie et sadisme

- Douglas Oliver - The Diagram Poems

Sommaire du numéro 3 :

PSYCHANALYSE N°3, mai 2005

- Anne Le Bihan - Poète ou névropathe ?

- Pascale Macary - Du bain de Diane à Artémis l'ensauvagée

- Nicolas Guérin - Au-delà de la logique divine

- Jean-Pierre Lebrun, Alain Vanier - L'association

- Pierre Bruno - La raison psychotique

- Claus-Dieter Rath - Les Jeux Olympiques 1936. (Lacan, Berlin et la passion de l'ignorance)

- Volker Braun - La grande paix (précédé d'une présentation par Alain Lance)

Sur le site, Manifeste la suite quelques propos dont ceux de Pierre Bruno renseignent sur l'esprit qui sous-tend cette revue...