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Qui veut soutenir une loi boîteuse ?
Qui veut soutenir une loi boîteuse ?
Le double aveugle
À lire comme un constat : le double aveugle. Depuis quelques semaines les prises de positions se succèdent, des uns et des autres, comme une succession d’avertissements adressés par les réfractaires à l’article 52 à ceux qui sont prêts, pour des raisons que l’on évalue mal mais qui sont loin d’être désintéressées a priori, à participer par leurs remarques à l’élaboration du décret.
De ce décret que j’ai pu dire « évasif » je retiens actuellement une chose : c’est qu’il ne retient absolument rien de ce qui fait la particularité des psychothérapies, pour opter sur des pré-requis qui ne garantissent rien d’autre qu’un contrôle administratif des pratiques à fin d’injonctions thérapeutiques, ce aussi bien sur « les populations », -stigmatisées comme étant « à risques » depuis des années, première dérive-, que sur « les psychothérapeutes », -ceux-ci se voyant contraints de participer à une politique de la santé mentale , deuxième dérive.
Et pourtant il semble qu’il y en ait pour participer à la tonsure. Je note au passage qu’ils ne « communiquent » rien de leurs concoctions ; il ne leur faudrait surtout pas se commettre avec des contradictions éparses, qui sans doute ne « représentent » rien au ministère, mais qui mises bout à bout témoignent d’un refus assez massif… des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes et même des psychothérapeutes. Alors il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour analyser la situation : le ministère n’a entendu et n’entendra que l’ écho de sa propre voix.
Que penser en effet de ce déferlement sur les fils du forum oedipe « une politique pour la psychanalyse », l’autisme, le sadisme… Avec les thèmes récurrents des inimitiés, de la division, de l’auto-proclamation, du danger sectaire qui viennent mordre les chevilles d’un Œdipe déjà bien enflées : qui veut soutenir une loi boiteuse ? Telle est la question… dont on connaît la réponse.
Une politique apolitique de la psychanalyse, répond l’écho. L’écho d’un Œdipe déjà aveugle. Le double, ce titre de psychothérapeute où l’État cherche à impliquer la psychanalyse, en aveugle plus d’un. Et cet aveuglement me paraît, j’insiste peut-être mais ce n’est pas « sans raison », redoubler l’aveuglement quant au « titre » de psychanalyste : à savoir celui sur cette institution qu’a proposé Lacan, comme une question, de « la passe », dont le maintien est pour l’heure toujours le seul garant qu’il puisse y avoir des psychanalystes, -cela dit, étant entendu que la passe n’est ni obligatoire ni requise, et qu’il existe des procédures de nomination qui n’ont pas la même portée.
Je dis simplement que cette affaire législative est incompréhensible si l’on ne la replace pas sur son vrai terrain, qui est celui d’une absence totale d’élaboration contre la passe de la part de ses contradicteurs, (psychothérapeutes ou psychanalystes), qui s’est manifestée ainsi jusque dans ses conséquences les plus négativistes : côté « nomination », le titre de psychanalyste ne suffit pas à se protéger (de) lui-même, c’est bien pour cela que la passe a été instituée ; côté psychothérapeutes, on retombe les pieds dans la même problématique. La conséquence c’est qu’à n’importe quel prix et avec n’importe quel argument l’on cherche à refermer le recours possible à la passe, et s’il faut pour cela torpiller le recours à la psychanalyse, l’on compte bien sur les indulgences des psychanalystes que l’on talonne ensuite pour leur éclectisme, et surtout pour leur élitisme…
Les négociateurs, du moins côté « psychanalystes », feraient bien de se relire avec le phrasé et l’accent des rappeurs… La certification de la formation/ psychologisation de la contradiction/ suppression interdiction de l’auto-proclamation/ surdétermination des positions/ acclamation des populations…
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