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Sauvons la clinique ...? En psychanalyse ... ?
Sauvons la clinique ... ? Quelle clinique ... ?
Ici, portés à votre réflexion, différents propos suscités par la pétition Sauvons la clinique qui a été lancée sur le web en juin 2007 , ainsi que le texte de la dite pétition. Nous commençons par la première réflexion qui fut soumise à notre sagacité . Sans respecter la chronologie cependant puisque la pétition nous avait été communiquée par différentes voies en premier. Si vous n'en connaissez pas le contenu, vous pouvez en prendre bien sûr connaissance en cliquant sur le lien. Mais cette réflexion, ainsi que les autres à sa suite, entre plus dans l'ordre de notre questionnement autour de la psychanalyse aujourd'hui que la pétition en elle-même .
Sauvons la clinique ! Laquelle ? De qui ?
« Protégez-moi de mes amis, de mes ennemis je m’en occupe. »
S. Freud
Fernando de Amorim
Il est toujours beaucoup plus facile de faire le ménage chez l’autre que chez soi, c’est l’histoire bien connue de la poutre et de la paille ! Cette humaine façon d’aliénation n’a pas échappée à l’Autre qui réunit des mots formant ce qu’on appelle un dicton populaire comme par exemple : « Le cordonnier est toujours le plus mal chaussé ».
Bien entendu, il faut sauver la clinique. Mais pour cela, il faut se donner les moyens de le faire. La psychanalyse a été éloignée de la formation psychiatrique par les psychiatres et nous en voyons les conséquences désastreuses dans leur pratique d’aujourd’hui. Désastreuses non pas pour le psychiatre prescripteur, celui-ci suit la logique de sa discipline, mais désastreuses pour le patient qui se voit pris dans une lecture strictement biologique de sa maladie. Son histoire, son désir, passent à la trappe ! Dorénavant, la psychanalyse est de plus en plus éloignée de la psychologie clinique. Cela m’a toujours amusé, cette articulation entre psychologie et clinique. Vraiment le ciel est pour les innocents ! Ces tentatives d’hybridation, de mariage forcé, ont toujours montré leurs limites, hélas fâcheuses pour les patients. Il faut sauver la clinique, mais laquelle ? Celle de la psychanalyse travestie pour occuper les salles de garde des services de psychiatrie ? Ou celle qui, chassée par la porte, est entrée par la fenêtre de l’université ?
Sauvons la clinique en lui donnant le statut qu’elle mérite. De quelle manière ? En invitant les jeunes désireux à devenir psychanalysants.
lire la suite, ainsi que le texte de la pétition et d'autres réflexions