Espace membres
Rendez-vous
- Trouver sa place ... et vaincre le sentiment d'imposture
- Traumatismes, résurgences traumatiques et transmission transgénérationnelle des traumatismes
- Fragilité et reconquête des territoires incertains
- La métamorphose une vidéo de Anne Condomine à l'occasion de la sortie de Quand l'enfant nous dérange et nous éclaire
Source et ressources
- Abandon et sentiment d’abandon
- Quand l'hyperémotivité entre en résonance avec l'entourage
- Entre mère et fils ... Comprendre ce lien si particulier et le réinventer à chaque étape de la vie
- Y a-t-il de bonnes raisons de couper les ponts avec ses parents?
A lire, à voir, à entendre
- La créativité au quotidien
- Frères, Sœurs, quand les rapports se compliquent à l'âge adulte ...
- Le sentiment d'imposture, l'identifier, s'en libérer
- Vivre sans culpabiliser ...
Rejoignez-nous sur Facebook
Séminaire
Manifeste pour la psychanalyse
www.seinemedia.com/manifestepourlapsychanalyse
<http://www.seinemedia.com/manifestepourlapsychanalyse>
Séminaire « Les psychanalystes et la psychanalyse* »
La troisième séance de séminaire se tiendra le mercredi 8 juin, de 20h45 à 22h30, à l’Institut protestant de théologie :
Guy Lérès
La leçon de Rank : Qu'il s'en soit pris une, les autres ne l'ont pas retenue plus que lui ! Le Rankesches Plan, pourtant, aura permis a Freud de situer pragmatiquement l'analyse au regard de son envers, le système capitaliste.
Pierre Bruno
Voyons ce qu'est la psychanalyse : Il s'agira de s'essayer à reprendre la question abordée par Erik Porge et Franck Chaumon du rapport de la psychanalyse à la science chez Freud et chez Lacan et de poser quelques jalons concernant la question de la forme associative qui conviendrait à la psychanalyse.
Institut protestant de théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris (attention, fermeture des portes de l’IPT à 21h15).
* Le Manifeste pour la psychanalyse, qui s’était opposé à toute réglementation de la psychanalyse sous couvert de celle des psychothérapies, a reçu plus de 650 signatures. Un certain nombre de ceux qui avaient lancé ce manifeste a décidé de poursuivre, sous la forme d’un séminaire.
Dernier avatar de l’amendement Accoyer, l’article 52 de la loi n° 2004-806 a été promulgué le 9 août 2004. Pour la première fois la psychanalyse est ainsi nommée dans une loi de santé publique. Le droit qui y est accordé aux psychanalystes « régulièrement inscrits sur les listes de leurs associations » d’accéder au titre de psychothérapeute va induire pour certains une confusion entre l’expérience psychanalytique et les pratiques qui visent directement et uniquement un résultat « thérapeutique », d’ailleurs difficile à définir. C’est le premier pas d’une compromission avec la logique de l’évaluation qui s’étend dans le champ de la santé, et qui mesure les pratiques à l’aune de leur résultat prédéfini par des « experts ». En témoigne le fait que d’ores et déjà des « formations à la psychothérapie analytique » sont mises en place par certaines associations, conséquence logique de l’accréditation implicite obtenue par la loi.
Chacun en convient pourtant, c’est l’avenir de la psychanalyse qui est en jeu. Tout dépendra de la rigueur et de la détermination des analystes face aux dérives qui la menacent. La logique freudienne du un par un, que l’analyste soit ou non membre d’une association, ne doit pas disparaître derrière le pouvoir de la logique institutionnelle.
Une certaine politique a jusque-là imposé sa temporalité, il est nécessaire à présent d’instaurer un espace et un temps de la réflexion, pour prendre la mesure des difficultés théoriques qu’il s’agit d’affronter, car nul ne peut prétendre avoir ici le dernier mot. Les problèmes posés à la psychanalyse ne seront pas résolus par des prises de position simplistes, idéologiques ou pragmatiques, mais nul ne peut ignorer que l’administration des psychanalystes fait partie de la psychanalyse, comme Freud l’a établi dans La question de l’analyse profane.
Il s’agit de Sophie Aouillé, Pierre Bruno, Franck Chaumon, Guy Lérès, Pierre Marie, Michel Plon et Erik Porge.