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Formation
Propos de Jacques Alain Miller en provenance de l'ALP (Agence de Presse Lacanienne) sur son site le Forumpsy:
" (...) De plus, pour ce qui est des psychothérapies relationnelles comme de la psychanalyse proprement dite, l’effet de formation en tant que tel ne passe nullement par l’Université, et ne peut être sanctionné par des diplômes : il relève d’une expérience intersubjective qui, pour être hautement confidentielle, n’en est pas pour autant initiatique. Il s’agit d’une relation artificielle opèrant par le moyen du transfert qu’elle suscite puis dissipe ou déplace, et qui a pour effet de mettre le sujet en relation avec son passé le plus enfoui, et par là de lui donner accès à certains des déterminants fondamentaux de son existence — ce, afin de lui permettre d’en modifier éventuellement les coordonnées.
Aucune Université, dans aucun pays, en aucun temps, n’a jamais prétendu mettre en œuvre de telles expériences ni en juger, pour la simple raison que la condition essentielle à leur réalisation (une relation confidentielle à un opérateur unique insubstituable) est à l’opposé de celle qui fonde l’Université elle-même. Il s’ensuit que ces expériences ne sauraient être conduites que dans un cadre privé, et ne peuvent être validées que dans un contexte ad hoc : par des praticiens, sous le régime de la co-responsabilité associative . Il en va de même du contrôle suivi des applications thérapeutiques de ces méthodes. En revanche, les résultats des cures sont, eux, régulièrement rendus publics.
Sauf à interdire les pratiques thérapeutiques relatives au psychisme, ou à en rendre impossible la plupart, c’est un dispositif spécifique qu’il convient de prévoir dès lors que le législateur est soucieux de possibles dérives déontologiques susceptibles de se produire dans leur exercice. (...)"
Éléments d'un débat janvier 2004
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Article 52 réactions dans la presse janvier 2006
Article 52 L'avant-projet gouvernemental janvier 2006
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