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La nouvelle Jérusalem
Une pièce de David Yves mise en ondes sur France Culture
Dans une traduction de Stéphane Valensi
Conseillère littéraire : Laurence Courtois
Réalisation : Etienne Valles
« Le point de départ de La Nouvelle Jérusalem a été une remarque d’Einstein. Il se trouve que j’ai lu quelque part qu’Einstein, à qui on demandait s’il croyait en Dieu, répondit : « Je crois au Dieu de Spinoza ». J’avais lu L’Ethique de Spinoza quand j’étais étudiant à Yale, mais la remarque d’Einstein m’interrogeait. Alors je me suis mis à lire des choses sur Spinoza et très vite je me suis rendu compte qu’une journée de la vie du philosophe, le 27 juillet 1656, ferait une pièce de théâtre formidable. Parce que ce jour-là, Baruch Spinoza alors âgé de 24 ans, marchand en raisins secs et groseilles, résidant à Amsterdam, fut convoqué par les sages de sa synagogue pour répondre à des questions concernant sa foi, du fait de rumeurs selon lesquelles il aurait fait état de convictions athées. Il faut savoir que Spinoza était l’étudiant préféré du Grand Rabbin d’Amsterdam et on aimait à penser qu’il lui succèderait. Il n’y a pas de trace de ce qui s’est dit à la synagogue, mais le fait est qu’à la fin de la journée Spinoza fut banni de la communauté juive d’Amsterdam et condamné à l’exil avec la sentence d’excommunication la plus dure de toute l’histoire des juifs séfarades d’Amsterdam : une condamnation pour l’éternité. Ce qui m’intéressa particulièrement, c’était le pacte conclu par ceux qu’on appelait la Nation Portugaise, c’est-à-dire les juifs séfarades, avec les régents de la ville : ils s’étaient fait forts d’imposer l’orthodoxie religieuse à la communauté juive, en échange de la liberté de culte. Un pacte avec le diable, en quelque sorte. Comment tout ceci pouvait-il ne pas être théâtral ? Et donc, je me suis mis à écrire… »
David Yves
David Ives est né à Chicago en 1950 et a fait ses études de littérature anglaise à Northwestern University et au département de théâtre de Yale (section dramaturgie). Il doit son premier grand succès à ses comédies en un acte, toutes plus spirituelles les unes que les autres, regroupées sous le titre Une question de timing qui ont tenu l’affiche pendant deux années consécutives à New York et sont très régulièrement rejouées partout en Amérique depuis vingt ans. Plus récemment, son nom est revenu au tout premier plan avec sa pièce La Vénus à la fourrure, gros succès à Broadway qui a tourné dans le monde entier, du Chili à la Bulgarie ou encore au Japon. En 2012, David Ives a collaboré avec Roman Polanski pour la réalisation du film du même nom, tiré de la pièce, qui a ouvert le festival de Cannes. De ses propres œuvres, celles qu’il préfère sont ces « tradaptations » (traductions-adaptations) des comédies classiques françaises de Corneille, Molière, Regnard et Piron.
Une production France Culture