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Arrêter de culpabiliser, c'est possible
"Il y a une quinzaine d’années, si un patient se décommandait, je m’inquiétais : “Qu’est-ce que j’ai raté avec lui, qu’est-ce que j’ai fait de mal ?” se souvient la psychanalyste Virginie Megglé. J’ai passé mon enfance à me sentir fautive. Il me fallait à tout instant veiller à ne heurter personne, à donner la priorité à l’autre, comme si j’avais ordre de m’effacer. J’ai fini par découvrir – à mon grand soulagement – que mon sort n’était pas rare. Et aujourd’hui, dans la pratique de mon métier, je constate que la culpabilité reste l’un des sentiments les plus présents, l’un des plus pénibles à supporter, l’un des plus dévastateurs. Car, quand nous nous déprécions, nous devenons aussi les bourreaux de ceux qui nous aiment : ne sont-ils pas méprisables puisqu’ils s’intéressent à nous ? » La psychologie se penche davantage sur la culpabilité mal placée – celle qui nous torture sans raison valable et nous donne l’impression de porter le poids de l’univers sur nos épaules – que sur la culpabilité réelle, juridique – celle de l’escroc, de l’assassin. Le délinquant condamné peut d’ailleurs estimer parfaitement légitime de transgresser la loi, quand la victime d’une agression sera terrassée par les autoreproches : elle ne s’est pas assez débattue, elle aurait dû être plus prudente, s’habiller autrement…"
Lire l'article Arrêter de culpabiliser c'est possible de Isabelle Taubes pour Psychologies Magazine
Sommaire:
- I Une perfection angoissante
- IIDes comparaisons défavorables
- III Passer de “je dois” à “je peux”
- IV “J’ai mis à distance mon héritage empoisonné”
À Lire Le Bonheur d’être responsable , vivre sans culpabliser de Virginie Megglé. Cette plongée au cœur de la culpabilité et du sentiment d’infériorité nous offre une issue de secours pour en sortir : la voie d'une responsabilité apaisante et apaisée. D'une liberté créative et bien assumée. (Odile Jacob).
Alors que nous souhaitons plus que tout y échapper, elle s'impose dans nos vies, au coeur même de notre quotidien : culpabilité des parents, des enfants, de ceux qui travaillent ou de ceux qui sont sans emploi, des malades ou des bien-portants... Cette mauvaise conscience vieille comme le monde nous rattrape en surgissant là où l'on ne l'attendait pas.
D'où vient-il, ce poison intérieur, et comment y échapper ?
L'auteur, après en avoir décrypté les mécanismes, nous propose un autre regard. Et si nous souffrions d'abord de nous sentir inférieurs ?
C'est en osant plonger dans cette vulnérabilité que nous trouverons de nouvelles ressources. Grandir, avancer, résister pour voir s'accomplir nos désirs, porter nos projets... Autant de changements rendus possibles lorsque nous vient, enfin, le goût de la responsabilité.
Sur le même sujet mais sous un autre angle ,
Un livre récent de Elsa Godart En finir avec la culpabilisation sociale. ALBIN MICHEL (03/11/2021)
Lorsque l'individu doit décider - par exemple devant le « tri » des patients ou devant la nécessité d'un avortement douloureux -, il devient responsable d'une décision qu'il a prise, mais qu'il ne désirait pas. C'est la caractéristique du choix contraint.
Une domination insidieuse et invisible s'exerce : on se croit libre (puisqu'on choisit) mais on ne l'est pas (car on n'a jamais voulu de ce choix !). De la violence domestique à certains discours médiatiques ou politiques, de la cancel culture à la violence des réseaux sociaux, sans oublier le nudge - ce petit coup de pouce qui nous oriente dans la bonne direction sans qu'on s'en aperçoive, Elsa Godart, philosophe et psychanalyste, démasque une société de la culpabilisation. Elle montre le chemin pour éviter cette tutelle morale, quitte à aller contre la doxa. Et donne les moyens de ne pas se laisser imposer cette parodie de choix en faisant appel à une éthique d'humanité : Le principe de vie.
Elsa Godart est l'auteure notamment de Je selfie donc je suis et de la psychanalyse va-t-elle disparaitre ?
En finir avec la culpabilisation sociale sur Psychologies Magazine